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lundi 30 janvier 2012

INCENDIE A LA PRIMATURE : DES BARAQUES BRÛLÉES

Vous avez bien lu ! Incendie à la Primature, des baraques brûlées ! Je ne parle pas d'un bidonville appelé "Primature", mais bien des quartiers du Premier Ministre.

Si le chien est le meilleur ami de l’homme, le feu semble être celui d'un certains type d'individus sous notre ciel éburnéen. Incendies par ci, incendies par là ! Des incendies qui éclatent dans les endroits où on s’y attend le plus ! Quand ce ne sont pas les marchés, coïncidant étrangement avec la période ou un opérateur économique influent convoite l’endroit, ce sont les organes de l’Etat. 

Finances, budget, comptabilité ! Disparition massive de preuves ou de non preuves dans les règles de la pyromanie! Bien sûr ce sont les mauvaises langues qui le disent !


dimanche 29 janvier 2012

YAKO, A VOUS CLIENTS DE AVISO

En 2010, ma mère m'avait demandée d'écrire une lettre à AVISO pour leur signifier notre mécontentement quant à la mauvaise qualité de leur service. Aujourd'hui , deux ans, plus tard, force est de constater que rien a été fait ! Pourtant, c'est avec la régularité d'une horloge que nous recevons les SMS nous demandant de nous acquitter du paiement de notre abonnement, mais côté qualité, c'est le zéro pointé. On vous ajoute des jours de connexion pour vous dédommager, et pendant ces jours de dédommagement, vous ne pouver toujours pas surfer. Pour un pionnier de l'internet en Côte d'Ivoire, longtemps détenteur du monopole, c'est HONTEUX !

Je joins donc la lettre que je leur ai écrite en son temps ! Histoire de pousser un petit coup de gueule dominical et expliquer mes disparitions intempestives lors de conversations parfois importantes. Désolée pour le désagrément et MERCI A AVISO...ma source d'inspirations ! C'est ça !

""" 

OBJET : SERVICE INTERNET DÉFAILLANT 

Monsieur, 

jeudi 26 janvier 2012

POUR OU CONTRE LA CHICOTTE ?

Ma chronique parue dans l'Intelligent d'Abidjan d'hier...

Le débat autour des punitions en milieu scolaire a fait rage récemment sur la toile, après l’apparition d’une vidéo amateur dans laquelle des lycéens ivoiriens étaient battus par leur proviseur sous la supervision d’hommes armés pour avoir « lancé des pétards ». 
Sur les réseaux sociaux, les uns et les autres sont revenus sur les punitions qui avaient contribué à faire d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui : un exemple de réussite...ou d’échecs. 
Ils avaient de l'imagination, nos enseignants, pour faire entrer une leçon dans un cerveau récalcitrant. Certains allaient bien au-delà des "vous copierez 100 fois, je ne bavarderai plus en classe, pendant que mon illustre enseignant s'évertue à m'enseigner les rudiments de la langue française". 

Les briques 
A genoux, une brique posée dans chacune de ses mains tendues parallèlement au sol, l'élève recevait un coup s'il baissait les mains. C'était sans doute pour lui apprendre que dans la vie : "il ne faut jamais baisser les bras". 

mercredi 25 janvier 2012

INFOS AECI : ATELIER D'ECRITURE

L’AECI lance un programme d’Ateliers d’Ecriture dénommé La Scola Scripta. Cette activité vise à former des auditeurs de tous les horizons, aux techniques d’écriture, dans les domaines du roman, de la nouvelle, de la poésie, du théâtre, de la biographie de l’essai et de la littérature enfantine. La Scola scripta est prévue pour se dérouler sous forme de sessions annuelles, au Musée d’Art contemporains, sis à Cocody, Val –Doyen, aux environs du Commissariat de Police du 8ème arrondissement. 

Les cours sont dispensés, chaque dernier samedi du mois, de Janvier à juin, puis de septembre à octobre. Des attestations et diplômes sanctionnent la participation complète à ce programme. La première séance de cette importante activité aura lieu, le samedi 28 janvier 2012 de 9 h 30 à 12 h. Elle portera sur la poésie.

PANNEAUX PUBLICITAIRES CHERCHENT ANNONCEURS


Chers annonceurs, ne vous inquiétez vous pas de la notoriété  et de l’image de vos produits vis-à-vis de vos clients ? 
Ne savez-vous pas qu’il est important pour vous de demeurer en permanence dans l’esprit infidèle de vos consommateurs ? 
Nous sommes dans un environnement fortement concurrentiel (sauf pour la CIE et la SODECI, car même Canalplus doit faire la chasse aux araignées).

Je vous en prie, louez les panneaux publicitaires pour qu’enfin nous soyons débarrassés des visages des candidats aux législatives. Pour ceux qui ont gagné ça passe encore, mais pour les perdants, ça fait un peu pitié !
Soit les candidats souhaitent faire d’une pierre deux coups en gardant les mêmes affiches pour se présenter aux élections municipales (ça doit pas être bien difficile de blancoter « législatives »).
Soit, et je pense que c’est le cas de figure le plus probable, il n’y a pas de nouveaux annonceurs désireux d’afficher sur les panneaux.

L'annonceur qui va me délivrer du gros panneau de Anaky qui est vers la CNPS là, je vais acheter son produit! lool!

samedi 21 janvier 2012

FASHION, MUSIC & GRAPHICS NIGHT : ART ET PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

C'était le Vendredi 20 Janvier à AMN Co-Working Space, Riviera 2. Organisée par Brissi Ziagnon de IKKI Studio, FASHION, MUSIC & GRAPHICS (FMD) était une soirée d'échange entre amateurs et professionnels évoluant dans les domaines de la mode, de la musique et des arts graphiques. Cette 1ère édition mettait l’accent sur l’importance de la protection des œuvres dans ces différents domaines. Il y avait une ambiance assez feutrée, percée ça et là par des jeux de lumières, qui m'a empêchée de prendre des notes. Souffrez donc que je fasse appel à ma petite mémoire. Si vous pensez que j'ai déformé vos propos, prière de rectifier le tir dans un commentaire ou via email yehnidjidji@yahoo.fr. Cela est aussi valable si vous voulez donner plus de détails sur votre intervention.


Les différentes interventions, que j'ai trouvées trop brèves pour la plupart, ont quand même réussi à susciter l'envie d'en savoir plus. La séance des questions a contribué à lever un autre coin du voile. Il est clair qu'en 2 heures, je ne m'attendais pas à ce qu'on puisse faire le tour d'un sujet aussi vaste que la propriété intellectuelle. J'espère vivement que ce genre de rencontres se multiplieront dans l'avenir. 

Interventions

Ce que j'ai retenu des interventions:
-Ce n'est pas à tout moment qu'on doit obligatoirement, demander la permission de l'auteur avant de copier son oeuvre. Il y a des exceptions. Par exemple, l'auteur doit être clairement indiqué et la source, nommée...(Arsène Dally)
-Ce n'est pas le rôle du BURIDA de faire la police et de courir après les pirates. Cet organe le fait juste parce que l'Etat refuse de prendre ses responsabilités. Il s'occupe normalement du calcul des droits d'auteurs et de leurs paiements aux artistes. Si chaque organe comme le BURIDA doit faire la police, on se retrouverait avec des milices. (Valen Guédé)
-Quand on veut protéger une marque commerciale à l'OIPI (Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle), il faut prévoir 410.000 F CFA ! 400 000 pour la protection de la marque pour 10 ans et dans  les 16 pays africains membres. Les 10 000 F CFA constituent les frais d'envoi du dossier à l'OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) .
-En attendant de pouvoir lutter efficacement contre la piraterie, l'Etat gagnerait à mettre une taxe sur tous les supports permettant la reproduction d'oeuvres (musique, cinéma, film). Cette taxe sera reversée à tous les auteurs via le BURIDA. (Gérard Obou)


jeudi 19 janvier 2012

SHOOT THE MODEL : UNE BELLE INITIATIVE




Réunir pour une journée des photographes et des maquilleuses de talent pour permettre à tout le monde d'avoir des photos professionnelles, c'est le pari réussi par Franck Bayé le Samedi 14 Janvier. C'était pendant l'Event Shoot the Models, qui a eu lieu à AMN Co Working space situé à la Riviéra 2. 
Je suis allé soutenir le  père du site model 225, aux environs de 11H. Je vous épargne mes palabres avec la maquilleuse qui voulait à tout prix m'épiler les sourcils. Lol ! L'ambiance était bonne. Être mannequin n'est pas facile. J'avais bien du mal à rester concentrée. Il m'a même fallu un coach (Merci à Myri Koné) pour qu'on puisse me prendre les quelques photos que vous allez voir ici et sur ma page Facebook.  J'ai ouï dire que l'évènement allait être réitéré, je crois que cette fois encore, je serai de la partie ! 
Maquilleuse: Sylvie Akouba
Photographes: Carlalie Okou et Ulrich Dah










mardi 17 janvier 2012

INFOS AECI : PASSATION DE CHARGE

La passation de charge entre l'ancien et le nouveau Président de l'AECI se fera ce Jeudi 19 Janvier. Elle sera présidée par le Pr KOUI Théophile. Ce sera au Musée des arts contemporains de Cocody à partir de 15 H. On espère donc que dans un futur proche, les participants au Concours national de littérature organisé par l'AECI et le Ministère de la Culture et de la Francophonie auront une réponse à leurs multiples questions ! Pour rappel les résultats du concours qui devaient être publié le 15 Novembre n'ont  pas été divulgués jusqu'à présent.
Toutefois, un ami m'a informée du fait qu'il a été contacté par téléphone il y a quelques mois par l'AECI !  Tous les gagnants ont-ils été appelé ? Était-ce une erreur ?

On verra bien !

lundi 16 janvier 2012

INFOS AECI : PRÉPARATION DU SALON DU LIVRE DE PARIS

En Mars 2012, se tiendra le salon du livre de Paris. 
A cet effet, cinq auteurs ivoiriens ont été invités et pris en charge par le Ministère de la Culture et de la Francophonie : ce sont Fatou Kéita, Régina Yaou, Ernest Foua, François d'assise Konan et Josué Guébo, nouveau Président de l'AECI !
Cependant, le stand de la Côte-d'Ivoire au Salon du Livre de Paris, n'est pas ouvert uniquement aux cinq auteurs pris en charge par le Ministère de la Culture et de la Francophonie. Tous les auteurs qui pourront effectuer le déplacement par leurs propres moyens, sont les bienvenus.
Ces derniers doivent s'adresser à Mesdames Khady, Diallo, Conseillère Culturelle de l'Ambassade de Côte-d'Ivoire en France et Isabelle Kassi Fofana, Présidente de l'Association Akwaba Culture. Ils doivent se signaler avant la fin du mois de janvier 2012 aux fins de leur intégration au programme officiel des dédicaces. 
Contacts: ( +225 07 05 74 05 / ikassifofana@yahoo.fr).

Sachez aussi qu'en prélude à la participation de notre pays à ce salon, une conférence de presse est prévue le mardi 17 janvier 2012, à 16 h 00, à la salle de conférence du Ministère de la Culture et de la Francophonie, sise à la Cité Administrative,Tour E, 22 ème étage. 

Vous y êtes tous cordialement conviés.

Image : japonation.com

DEDICACE DE ANDRE SILVER KONAN

André Silver Konan est présent à Abidjan pour un bref séjour professionnel. Il en profite pour dédicacer son roman "Raison d’État" ce mercredi 18 janvier 2012 de 09 heures à 17 heures à la Librairie Aleph, Plateau, près de Pigier.

Prix de l'ouvrage : 2500 F CFA

vendredi 13 janvier 2012

FAUX ET USAGE DE FAUX EN TOUTE BEAUTÉ

Une jeune dame était allée se faire poser des faux-cils et des faux-ongles dans un salon de coiffure, dans un quartier dont je tairai le nom. Les coiffeuses avaient utilisé de la colle Alpha ( super glue extra collante) pour poser les ongles (c'est un usage courant ici) et même…les cils. Visiblement peu rôdées, les coiffeuses, également "esthéticiennes" ont malencontreusement fait couler la colle. La pauvre femme a terminé aux urgences, les paupières collées, les orteils de chaque pied et les doigts de chaque main, joints en un seul bloc distinct...pour une histoire de beauté...
Ceci me conduit à me poser la question, pourquoi tant de souffrance ? Oh, la plupart des femmes modernes disent qu’elles se font belles pour elles-mêmes. 
 « Je veux voir une femme canon dans mon miroir quand je me regarde. C’est une question d’estime personnelle ». C’est ça ! Pour la majorité, c’est archi-faux. Sinon pourquoi est-ce que nous recherchons les compliments, l’approbation d’autrui et que nous sommes tristes quand après une longue journée dehors, personne ne nous a gratifié d’un « vous êtres très belle madame »? 

Alors, est-ce que nous nous faisons belles pour les hommes ? Certaines le pensent. Je veux que cet homme s’intéresse à moi, je veux que mon époux soit fière quand je suis à son bras, je veux être la plus belle pour honorer mon fiancé. Alors pourquoi lorsque le conjoint nous demande de ne plus mettre de tissage par exemple, parce qu’il a horreur des bosses et des creux sous ses doigts, nous refusons ? 

 En réalité beaucoup parmi nous se parent d’artifices à cause des autres femmes. Nous ne voulons pas être ridicules au milieu de nos copines. Nous voulons que la potentielle rivale, en nous voyant, soit découragée de toute tentative d’approcher notre mari. Seule une autre femme sait différencier entre deux poses de faux-ongles, celle qui coûte 25.000 FCFA et celle qui coûte 2000 FCFA. Seule une femme sait reconnaître un lace-wig, d’une perruque classique, des vrais cheveux d’indiennes, de mèches synthétiques. Pas le conjoint. 

Et vous, pourquoi pensez vous que les femmes se font belles ?

images: hyperfetes.com

jeudi 12 janvier 2012

LES PETITES HISTOIRES DE YEHNI N°14

J'ai présenté ce texte, il y a de nombreuses années déjà, à un concours où il nous était demandé d'imaginer une Côte d'Ivoire nouvelle. Même s'il ne m'a pas permis de remporter le premier prix, il contenait quelques idées pour une Côte d'Ivoire plus dynamique et plus soucieuse du bien être des jeunes, surtout des handicapés. 

30 MN

5heures 35 mn ! C’était exactement l’heure que marquait le réveil en plastique rouge et blanc, qui trônait au chevet de son lit, quand Kadjo Bi Eric daignât enfin ouvrir les yeux. Il les referma lentement et se retourna dans son lit. Il avait encore du temps devant lui. Le car de ramassage ne passait qu’à 7heures. Il décida de se prélasser encore un peu, sachant pertinemment qu’il n’arriverait pas à se rendormir. Il avait gardé l’habitude de se lever tôt, des années aujourd’hui lointaines, où il devait être prêt à temps pour le passage du premier bus de la ligne Abobo-Cocody. Ce bus était toujours bondé arrivant à son arrêt ; le deuxième de la journée. Eric devait alors faire preuve d’ingéniosité et de courage pour pouvoir pénétrer dans cette fournaise ardente, son handicap ne l’aidant pas aisément. Kadjo Bi Eric était né avec une jambe plus courte que l’autre. Il avait d’énormes difficultés pour se déplacer. Il arrivait bien souvent en retard à l’Université de Cocody où il était inscrit en Sciences économie. L’amphi bondé ne contenait plus de places assises et il avait du mal à suivre les cours, puisque rester debout plus de 30 mn relevait du supplice pour lui. 

« Grâce à Dieu, tout cela appartenait au passé ! » se dit-il en se levant pour aller se préparer. 

Il prit une douche rapide et eut même le temps de se raser de près et d’avaler un café avant de sortir de sa chambre. Il se mêla au flux d’étudiants qui migraient vers le point de ramassage, en plein cœur de la cité universitaire flambant neuf « KWAME N’KRUMAH ». Spontanément, les étudiants se mirent en rang et Eric se retrouva environ 50ème de la file. Il n’était cependant pas inquiet. Les dix cars climatisés mis à leur disposition par la Société de Transport Abidjanais, contenaient chacun, une soixantaine de places assises. De plus, l’ordre et la discipline régnaient dans les rangs. Pas de bousculade ni de bagarre! Tout était bien organisé ! Et ce n’était pas les étudiants handicapés qui s’en plaindraient. 

A 7 heures , les dix cars se garèrent les uns après les autres dans un alignement parfait, et les étudiants s’y engouffrèrent un par un. Moins de cinq minutes plus tard, tout le monde étant assis, le cortège s’ébranla vers l’université. Stéphane s’était installé dans le bus N°2 et c’était exactement ce qu’il voulait. C’était un bus très animé qu’il appelait affectueusement « LA SORBONNE », à cause des débats passionnés qui s’y déroulaient. Dans une entente tacite, les mêmes étudiants s’y retrouvaient régulièrement afin de débattre pendant les 30 minutes de trajet, de l’actualité, des études, mais surtout, des réformes positives qu’avaient connues le pays. Même s’il gardait le visage tourné vers la vitre, et regardait le paysage défiler, Eric ne perdait pas un traître mot de la conversation qui avait lieu dans le bus. Aujourd’hui, un étudiant dans une chemise pagne, aux tons chauds, semblait être le modérateur de ce forum improvisé. Il s’appelait Léonce Appiah. 

-Qui aurait pu imaginer il  y a cinq ans que nous serions aussi à l’aise qu’un coq en pâte aujourd’hui ? commença t-il. 
-Personne ! répondirent en chœur quelques étudiants. 

Un autre jeune homme à la barbe taillée en couronne prit la parole. Il s’appelait Romaric N’dah. 

-Nous, autrefois appelés « génération sacrifiée », avons aujourd’hui été ressuscités et élevés au rang que nous méritons. 

Il fut interrompu par une voix en provenance de l’avant du bus. 

-Comme le dit la bible :"la pierre qu’ont rejeté les bâtisseurs est devenue la pierre de l’angle’. 

Tout le monde se mit à rire. Celui qui avait parlé était un garçon corpulent, mais à la voix étrangement fluette que tout le monde appelait « le pasteur ». Il citait presque tout le temps dans ses propos, des phrases issues de la Bible. 

 -Qui aurait pu imaginer qu’en terre d’Eburnie, des élections seraient faites sans qu’il n’y ait ni plaintes, ni complaintes dans le camp des vaincus ? poursuivit le modérateur, une fois les rires calmés. 
-Personne ! s’écrièrent encore les autres à l’unisson. 
-Il n’y a pas à redire. Le pouvoir en place fait de l’excellent travail. Et surtout pour la jeunesse, renchérit Romaric. 
-Tout à fait ! Tout à fait ! l’encouragea Léonce d’un air magnanime. Ils ont enfin compris que la jeunesse est l’avenir d’un pays, d’une nation et qu’il faut en prendre soin comme la prunelle de ses yeux ! 

Tidiane Diallo, émis un juron avant de maugréer. 

-Moi je préfère ne pas me mêler de politique. Je considère tous ces politiciens comme des menteurs. Ils ne pensent qu’à se remplir les poches ! Et il est trop tôt pour se prononcer sur les actions du pouvoir en place ! Je crois au changement, mais pas aussi rapidement ! 

Il fut interrompu par Séverine Koblan. C’était une belle jeune fille au teint très clair. Elle avait les traits fins qui rappelaient ceux des peuls. Non voyante depuis sa naissance, elle était étudiante en maitrise d’Allemand. 

-Alors là, je ne suis absolument pas d’accord avec toi ! C’est bien beau de ne pas vouloir s’occuper de la politique. Mais que tu le veuilles ou non, la politique s’occupe de toi et t’affecte. Souviens-toi de l’époque où la crise faisait rage dans notre pays. Penses-tu que tous ceux qui ont perdu la vie savaient ne serait-ce qu’écrire ce fameux mot « politique » ? Et pourtant, elle a servi de manches aux couteaux et de balles aux fusils qui leur ont ôté la vie. 

Séverine se mit à pleurer au grand dam de ses camarades qui essayèrent de la réconforter comme ils le pouvaient. Le modérateur s’éclaircit la gorge. 

-Je pense que le débat est entrain de changer de trajectoire et s’éloigner de façon tangentielle de son objectif premier. 
-Oh !! s’exclamèrent les autres. 

Il poursuivit sans se laisser démonter. 

 -Séverine a raison quand elle dit que la politique s’occupe de nous que nous le voulions ou non. Nous avons accordé le pardon à nos frères qui se sont égarés. Fermons donc cette parenthèse. Ce que je veux dire à Tidiane, c’est que peu importe si le gouvernement se remplit copieusement les poches ou pas! Les faits sont là et contredisez moi si je me trompe. 

Il commença à énumérer en comptant consciencieusement sur ses doigts comme un enfant flirtant pour la première fois avec les calculs arithmétiques : 

-en cinq ans de pouvoir, deux cités universitaires ont été construites, d’une capacité de 200.000 étudiants chacune et comportant toutes les infrastructures pour un bon apprentissage. 

A MOMENT OF LOVE : LA SAINT VALENTIN DU WEB IVOIRIEN

Le webzine féminin ivoirien, www.ayanawebzine.com en partenariat avec M. Stéphane Kouakou, administrateur des blogs desmotsdesimages et dansmacabeza , organise un event-web à l'attention des internautes, photographes amateurs et professionnels. 

Jusqu'au 7 février, capturez dans une photo, un instant d'amour. Envoyez le tout à: ayanawebzine@gmail.com '' A moment of Love''.


Le concept: 
A moment of Love / Un Instant d'amour 

L'idée: 
Capturer un millier de photos sur ce que peut représenter l'amour à nos yeux. Le but est de créer un gros contenu qui sera partagé sur le blog DMDI et le site Ayana. Toutes ces images seront illustrées de mini-textes originaux, produits par les auteurs du blog Des mots et des images. Passez le message à vos ami(e)s. 
Toutes les photos recueillies feront l'objet d'une Grande Mosaïque qui sera publiée simultanément dans Ayana Webzine et sur le blog Des Mots, Des Images, le 14 février 2012. Il suffit juste de prendre une ou des photots d'instants d'amour (exemple: un chiot et sa mère, une gaufre dans une glace à la vanille, une mère et son fils..) bref tout ce qui exprime l'amour.  Avec un appareil photo ou un téléphone portable, 

Participez à la campagne de l'amour .

DÉDICACE DU LIVRE "DES PAROLES DE CÔTE D'IVOIRE POUR HAITI"


La dédicace du livre "Des paroles de Côte d'Ivoire pour Haïti" a démarré ce matin même et se poursuivra Vendredi et Samedi.
Ce livre est un recueil, publié après le tremblement de terre qui a endeuillé et dévasté Haïti en 2010. Une quarantaine d'auteurs ivoiriens ont accompli leur devoir de solidarité envers l'île. Ce sont entre autres: Véronique Tadjo, Tanella Boni, Joseph Abondio, Fouah Ernest de Saint- Sauveur, Paul Ahizi, Charles Nokan, Régina Yaou, Arsène Angelbert Ablo,  Hyacinthe Kakou, Serge Grah, Tiburce Koffi, Henri N'Koumoh,  Josué Guébo (l'initiateur du projet et nouveau président de l'AECI)...

Le programme des dédicaces est le suivant :
-Librairie de France Plateau : Jeudi 12 et Vendredi 13
-Librairie de France Sococe: Jeudi 12 et Samedi 14
-Médiastore: Jeudi 12 et Samedi 14

Les dédicaces se feront de 9H30 à 16H30 aux jours indiqués. Les auteurs se répartiront sur les différents sites.

mercredi 11 janvier 2012

ANNE OULOTTO RECHASSE LES COMMERCANTS

La ministre de la salubrité urbaine, Anne Désirée Ouloto, a décidé de faire un tour sur les sites qu'elle avait déguerpis quelques mois plutôt ! Comme il fallait s'y attendre, les commerçants et transporteurs étaient là. Elle les a "rechassé" et ils ont "refuit"....pour certainement mieux se réinstaller quand elle sera partie.
 Peut-être qu'il faut organiser une rencontre entre les déguerpis et la Ministre pour que chacun puisse expliquer son point de vue. Ce jeu du chat et de la souris doit cesser !
"Cabri mort n'a pas peur de couteau" chantait un artiste ivoirien. Quand on a plus rien à perdre, plus rien ne nous fait peur. C'est vrai qu'il y a dans la cohorte de déguerpis certains qui sont juste têtus et préfèrent demeurer dans l'illégalité même s'ils ont d'autres alternatives. Par exemple certaines grandes surfaces, magasins et restaurants qui ont empiété sur l'espace public. Mais je pense que d'autres, la plupart, les petits commerçants, n'ont pas vraiment le choix.
La vie est devenue tellement chère qu'on ne peut se permettre d'enlever brutalement le pain de la bouche de quelqu'un au nom du domaine public. Le taux d'insécurité est déjà élevé. Il ne faut pas pousser les gens à voler pour survivre. Une fois encore, la maxime "Asseyons nous et discutons" est de mise.

dessins: www.caric-actu.com




LA SURPRISE DE CARIC-ACTU

Match de gala FIF vs Gouvernement
Ce week-end, j’ai passé une nuit presque blanche avec les membres de l’équipe de Caric-Actu. A l’ordre du jour, mettre en place une petite surprise pour souhaiter une bonne et heureuse année à nos lecteurs et futurs lecteurs. Trois jours à bosser dur pour obtenir un résultat que vous verrez bientôt sur le site www.caric-actu.com et qui je l’espère vous plaira. J’ai préparé 4 inédits de « la note de yehni djidji » pour l’occasion. Rendez-vous dans quelques jours sur le site où on croque l’actualité à plein crayon !

mardi 10 janvier 2012

LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ LANCENT UNE PÉTITION

Face à la fermeture des universités jusqu'en Octobre 2012, certains parents ont inscrit leurs enfants dans des écoles privées.  Mais malheureusement, tout le monde ne peut se permettre ce luxe. Aussi, une pétition a-t-elle été lancée depuis Décembre 2011 par un collectif d’étudiants de l'université de Cocody. Selon l'un des initateurs de la pétition, elle reprend le sentiment et les aspirations des étudiants de toutes les universités publiques.

Plusieurs doléances ont été faites par ces jeunes. Vous pouvez les retrouver sur le site de la pétition. http://campuslibre.wordpress.com Ils espèrent lancer un vrai débat sur la question de l'université, loin des pesanteurs et des récupérations politiques et souhaitent, par le biais de cette pétition, être reçus  par les autorités en charge du dossier. Il faut éviter que l'oubli et l'indifference ne l'emportent. Sinon l'avenir de 60.000 jeunes au moins sera fortement compromis.

Allez sur le site pour lire les doléances et signer la pétition:  http://campuslibre.wordpress.com/
La date limite de réception des signatures est fixée au 15 Février 2012.

Dessin : www.caric-actu.com

ON VOLE LES LUMIERES DU PLATEAU !

J'ai reçu l'information ce matin même. Tous les pélerins du Plateau ne seraient pas animés d'ambition "spirituellement correcte". Des individus auraient volés plusieurs lampes LED ayant servi au projet "Abidjan ville-lumière". 
Même si les rumeurs foisonnent à Abidjan, elles ont souvent montré qu'elles recelaient quelques vérités. J'avoue que cela ne m'étonnerait pas ! Quand on sait que certains ont fait des panneaux de signalisation, le matériau par excellence pour confectionner leurs marmites et leurs casseroles, que d'autres volent les poubelles municipales pour les installer chez eux ; il n'est pas improbable qu'ils utilisent les lampes LED pour faire des "jeux de lumières " à leurs cérémonies. 
A ceux qui me reprocheraient de critiquer sans donner de solutions, je propose de poster un policier armé devant chacune des 1.527.673 lampes LED et de ne pas oublier d'en faire de même auprès de chacun des nouveaux panneaux de signalisations qui ornent les voies depuis l'annonce de la construction de l'échangeur de la Riviéra 2...
A défaut continuons d'essayer de sensibiliser une population où le taux d'analphabètes et de ceux qui font semblant de l'être,  ne fait que croître.

Photos: transistek.com

lundi 9 janvier 2012

#OCCUPYNIGERIA : LES STARS SOUTIENNENT LE MOUVEMENT

Depuis l'annonce de la suppression de la subvention du carburant et la hausse des prix des produits pétroliers, le Nigéria connait des remous inquiétants.
Une grève générale et à durée indéterminée a commencé ce matin même  Déjà de nombreux morts sont à dénombrer. Malheureusement, la police a ouvert le feu sur les manifestants dans certains endroits. On déplore aussi des infrastructures détruites par les manifestants pour signifier leur mécontentement face aux agissements de la police. Tout ceci sur fond de menaces du BOKO HARAM qui multiplie les attentats à la bombe et les exactions contre les chrétiens. 
La mobilisation se fait aussi bien dans les rues que sur internet. Quelques sites sont tombés entre les mains des hackers. Sur Twitter, plusieurs hashtag ont été crée pour suivre l'évolution de la grève . Ce sont entre autres #savenigeria #occupynigeria #fuelsubsidy. Des célébrités nigérianes ont rejoint le mouvement et apporter leur soutien à la cause via twitter.

La chanteuse Asa:
"Je charge tous les nigérians, peu importe où vous vous trouvez, de sortir et de revendiquer pour vos droits. Nous sommes tous ensemble dans cette lutte. Nos frères, soeurs, mères et pères souffrent. C'est le temps du changement au Nigéria. "
"subvention ou pas, nous avons assez souffert. C'est le moment d'écouter le peuple. Il parle maintenant, Leaders écoutez!"


Le chanteur D'Banj , fervent supporter du Président nigérian a tweeté ceci après une polémique sur son silence: "Ok! Donc je n'ai rien dit au sujet de la subvention parce que comme tous les citoyens Nigérian, je suis surpris. Oui, j'ai supporté GEJ ouvertement et entièrement, mais on a pas fait de moi le conseiller spécial du Président pour la jeunesse. Tout ce que je peux dire sur la subvention est la vérité : mes fans, mes amis, ma famille et nous les populations sommes ceux qui ressentons la douleur maintenant."

La rappeuse SashaP:
"Le poids du Nigéria de demain repose sur vos épaules. Que le  labeur de nos héros modernes ne soit pas vain. Amen"
"Nous sommes contre la violence, nous voulons juste être entendu. Nous avons voté, c'est notre droit."


 Le chanteur BankyW qui à participé à une des marches:"Au dessus de toutes choses, restez pacifiques. Nous ne pouvons pas tomber au point d'utiliser la violence pour nous faire entendre. C'est indigne de nous."


samedi 7 janvier 2012

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN REPREND UN DE MES ARTICLES

source: l'intelligent d'Abidjan




Après le #carlaliegate, L'Intelligent d'Abidjan s'illustre encore en reprenant cette fois un de mes articles dans sa parution du jour sans m'en informer ! Là au moins, mon nom est bien mentionné et la source implicitement nommée!
Un ami juriste m'a dit que je ne peux pas me plaindre puisque je n'ai pas précisé sur mon blog qu'on doit me demander mon autorisation avant de reprendre mes articles. De toutes les façons, mon intention n'était pas de me plaindre. Lol!

Mais je vais quand même de ce pas, inclure une rubrique conditions d'utilisation stipulant que mes articles ne doivent pas être repris sans mon autorisation préalable ! http://yehnidjidji.blogspot.com/p/conditions-dutilisation.html

Merci à l'intelligent d'abidjan qui a déjà fait un premier bon pas ! Le second reste à faire, à savoir l'entente avec l'auteur ! Pour le moment je ne demande aucune contrepartie financière pour mes articles publiés sur mon blog, je veux juste être contactée au préalable pour une autorisation c'est tout, histoire que je puisse tout le moins me procurer un exemplaire pour contrôle ou réécrire l'article si besoin est! 

Les organes de presse gagneraient à tisser des partenariats gagnant-gagnant avec les blogueurs ivoiriens.  Le Nouveau Courrier, par exemple, a repris récemment un de mes articles, mais après avoir échangé avec moi sur le sujet. J'ai même réécrit l'article pour eux afin de respecter certaines contraintes. 

Merci à Stéphane Kouakou qui m'a informé de la reprise de cet article !

vendredi 6 janvier 2012

MATCH DE GALA : FIF VS GOUVERNEMENT


"Ils ne sont pas là pour rire, parce qu'ils n'ont pas ri pour être là" comme dirait l'autre. 
Depuis leur accession aux postes les plus élevés de l'Etat, les ex-occupants du Golf Hôtel d'Abidjan multiplient les actions de démonstrations de force qui feraient pâlir de jalousie un certain pensionnaire de la HAYE. Après Abidjan ville lumière, qui n'a pas encore fini d'alimenter les supputations, Abidjan "ville aquatique", prédit par certains pour les années futures, voici un match, annoncé sous le ton d'une boutade, qui a pris vit sous les yeux des incrédules.
 Historique, du jamais vu, époustouflant , ainsi vont les qualificatifs pour parler du match de Gala qui a eu lieu entre la FIF et les membres du gouvernement. Ils étaient là au grand complet, en tenue de sport.
Tous, même le Président de la République. Sans honte, ils ont révélé au grand public, les vestiges de leurs abdominaux d'antan, savamment cachés d'habitude sous des vestes cousus par les meilleurs faiseurs. Ils ont surtout montré qu'ils ont de beaux bons restes.  3 à zéro pour le gouvernement. Deux buts marqués par Soro Guillaume et un par le Président en personne. Toutefois, ce dernier but reste à être certifié et validé, car sans nul doute, personne  n'a eu assez de zèle pour tacler le président entouré d'une masse compacte de garde du corps. 
Ce match qui avait deux objectifs principaux à savoir soutenir les éléphants et réunir les ivoiriens autour du sport qui a déjà réussi cet exploit quelques années plus tôt, a je pense tenu ses promesses.
Il y a avait foule au Stade. Certains escaladant même les clôtures pour ne pas rater cet évènement mythique. La RTI étant redevenu pour un temps, la chaîne des grands énervements, le match n'a pas pu être retransmis en direct.


Comment la Fédération Ivoirienne de Football, composée certainement d'anciens sportifs et baignant au quotidien dans cette discipline -le football- a pu se laisser corriger de la sorte ? Corruption ? Tricherie ? Distraction due à la gardienne de but Maman Bulldozer ?
Sachons rester fair-play ! La victoire de nos ministres a été gagnée honorablement, espérons que les éléphants de Côte d'Ivoire feront mieux que leur fédération à la CAN! L'espoir est permis même si ces éléphants là, nous ont habitué à leur football à deux vitesses : très bon au début et la catastrophe à la fin. 
Oui, espérons que le spectacle de ministres d'état, à l'étroit dans des tenues de sport, suffira à galvaniser nos pachydermes qui sont trop longtemps rentrés au bercail, la trompe basse.

Crédit Photo : Abidjan. net

jeudi 5 janvier 2012

INFOS: CONCOURS NATIONAL DE LITTÉRATURE

Le nouveau Président de l'AECI a dit pouvoir donner une suite diligente à la question du concours national de littérature organisé par le ministère de la culture et de la francophonie et l'AECI,  dès la passation prévue entre lui et son prédécesseur. Celle-ci devrait intervenir, de source, très introduite, dès la semaine prochaine...

L'attente se poursuit donc !

lundi 2 janvier 2012

LA BATAILLE DE CARLALIE OKOU...LA BATAILLE DE TOUS LES CRÉATIFS


Depuis la feu d'artifice "spectaculaire" qui a été offert aux ivoiriens pour la fin d'année, c'est une autre histoire bien moins glorieuse qui fait bouger la toile. Le #carlaliegate. 

Les faits

Carlalie Okou, jeune photographe ivoirienne a eu la surprise de voir ses photos de l'évènements, qu'elle avait publié sur son profil facebook, reprise par de nombreux journaux. (Le jour, L'intelligent d'Abidjan, Le nouveau réveil, abidjan.net,... ).

Le problème

D'aucun dirait que c'est une énorme visibilité pour Carlalie qui n'a vraiment pas de quoi se plaindre. Mais là où le bât blesse, c'est que aucun de ces organes de presse n'a eu la courtoisie de lui demander la permission d'utiliser son travail et que pis, certains ont poussé la fourberie jusqu'à tronquer les photos pour  ne pas que son nom, mentionné en bas à gauche des clichés (Watermark), ne soit identifié.

La mobilisation

C'était sans compter le Dieu des jeunes talents qui n'a pas permis que Carlalie passe cet évènement honteux sous silence. Aujourd'hui, le nombre de membre de la communauté web ivoirienne  qui soutient sa campagne de restitution de son droit à ses images va croissant .

Les propositions de dédommagements

Abidjan.net a purement et simplement retiré les photos de son site.
L'intelligent d'Abidjan a proposé la compensation suivante: reprise de la photo avec son nom, à l'intérieur du journal mais pas en première page, une collaboration pour que les photos soient rémunérées, l'envoi pendant UN MOIS, de la version PDF du journal, à Carlalie. Avant cela, ce journal a fait plusieurs interventions sur le net qui méritent d'être décortiqué, sans doute dans un autre article.
Carlalie, qui a fait appels à des conseillers juridiques ne peut plus s'exprimer sur le sujet, mais la dernière fois que je l'ai eu, les autres organes de presse n'avaient pas réagi à ses tentatives de communication. 

Mes questions 

Cette situation, qui peut arriver à chacun de nous, utilisateurs du web et créateur de contenu, soulève plusieurs questions :

1-Internet est-il vraiment un "no man's land" ici en Côte d'Ivoire? Chacun fait-il ce qu'il veut selon ses moyens? C'est à se demander sur quelle base on pourchasse les " brouteurs", ses ruminants des temps modernes qui eux font remonter les économies des autres pour les mâcher en un temps record ?

2-Le fait d'avoir mis un article, une photo, ou tout autre contenu privé, sur internet, le fait-il automatiquement tomber dans le domaine du public ? Est-ce que, comme le dit Edith Brou, elle peut retrouver un matin, une des photos de son profil facebook, à la une d'un journal, sans son consentement, juste parce qu'elle l'a publiée sur internet ? 

3-Si mettre un énorme watermark peut être une solution pour les photographes, qu'est-ce que moi, Yehni Djdji, bloggeuse, je dois faire pour empêcher par exemple que mes articles soient repris sans mon autorisation ? Insérer mon nom à chaque deux mots ? Yehni Djidji, Yehni Djidji ?

Mon avis

La bataille de Carlalie Okou,...un coup d'épée dans l'eau disent certains, une tempête dans un verre continuent d'autres. Je fais partie de ceux qui pensent que c'est  le début d'un changement.
Au delà de Carlalie, et d'un quelconque dédommagement pécuniaire qui viendra ou pas, c'est à une véritable prise de conscience que ce cas nous appelle. 
D'une part les journalistes, qui deviennent de plus en plus paresseux et versent dans la facilité, voire même le vol, gagneraient à faire un peu plus d'efforts pour redorer le blason de leur corporation. Blason qui gît dans la boue de la corruption et de la cupidité, l'éthique et la déontologie étant pour certains, passés de vie à trépas depuis longtemps. En plus, là où des excuses et un arrangement à l'amiable aurait suffit, ils laissent l'affaire dégénérer. Quel manque de professionnalisme !
D'autres parts, nous utilisateurs du web et créatifs, qui ne connaissons pas nos droits et/ou qui ne savons même pas s'il existe un droit qui nous protège, nous  devons nous organiser afin de ne plus nous faire docilement spolier. Nous devons être formés.

Il y a des organisations liées au Web qui existent ici en Côte d'Ivoire, plus ou moins influentes, plus ou moins professionnelles et qui peuvent servir de tremplin à ce combat. Au lieu de se réunir uniquement pour parler, concours, innovations technologiques, avec ou sans repas, le volet de la formation à nos droits et devoirs doit impérativement et urgemment être exploré.

Les résolutions

1) Désormais, nous devons indiquer clairement les sources de toutes photos et tout contenu qui ne nous appartient  pas,  que nous reprenons sur nos blogs, sites et autres parutions. Et je commence dès aujourd'hui. Même si l'on ne connais pas toujours l'auteur, le site où on a pris l'image ou le texte est quand même connu : mentionnons le ! Ne faisons pas aux autres ce qu'on aimerait pas que l'on nous fasse.

2) Chacun de nous doit entreprendre des recherches pour en savoir plus sur ses droits et devoirs en tant que utilisateurs du Web et créateur de contenu en attendant qu'une organisation puisse faire de cette formation son fer de lance.

3) Il nous faut suivre les organes de presse de près. Ceux qui affectionnent le vol de l'oeuvre de l'esprit d'autrui ne doivent pas le faire en toute impunité.

4) Nous devons être plus unis, quand ce genre de cas arrive. C'est purement honteux d'entendre des personnes vouer cette initiative à l'échec, uniquement parce qu'elles ont été une fois victimes d'une telle injustice et que leur protestation n'a aboutit rien. Il y a toujours quelqu'un par qui la lutte commence. Si ce n'est pas vous, cela ne doit pas vous rendre amer. Il faut plutôt rejoindre le mouvement. Nous devons nous soutenir mutuellement, à moins bien sûr que l'on pense que l'initiateur de la mobilisation a tord ! Mais affirmer que la personne est dans son bon droit et baisser les bras par défaitisme prématuré, je dis non ! Il est temps, que l'on voit un peu plus loin que le bout de notre nez épaté. 

Courage à Carlalie et à tous les créatifs ! On gagnera ou on perdra cette bataille, mais à mon avis, la guerre ne fait que commencer. Nous ne passerons plus sous silence le vol de nos créations !

A bon entendeur !


photo : carlalie okou http://www.carlalie.blogspot.com

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012

J’ai vécu une fin d’année assez étrange !
Désintérêt total pour la fête . Le 31 décembre 2011 était comme le 29, ou le jour d’avant, ou le jour d’avant. Pas d’euphorie, pas d’enthousiasme. Un sentiment de lassitude voire de mélancolie. J’ai même failli ne pas partir à l’église et rester tout simplement coucher dans ma chambre.

Le fait est que cette année achevée m’a laissée un goût plus amer que la nivaquine, dans la bouche ! Elle a eu son cortège de joie, certes ! J'ai remporté des prix, j'ai rencontré des personnes formidables...

Mais les coups durs qu’elle m’a infligée, au moment où je m’y attendais le moins, sont comme des scarifications profondes que je porterai sans doute tout au long de ma vie. Elle en a bouffé des âmes, la grande dévoreuse : des plus ou moins innocentes, des plus ou moins célèbres, des plus ou moins proches. Je n’avais jamais vu la mort d’aussi prêt. Cette année, je l’ai sentie, je l’ai touchée, je l’ai regardée dans les yeux et j’ai vu son hideux faciès me narguer alors que j’étais totalement impuissante.

Trèves de lamentations ! Chacun a sans doute vécu ses drames personnels ! 2011, c’est fini ! Joies et peines, ainsi va la ronde des jours. Je nous souhaite à tous une nouvelle année faites de joie, de santé, de succès, de bonheur, amour…DE VIE !

2012, c’est une nouvelle aventure qui commence…

Que Dieu nous bénisse !

image: @melty.fr

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