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dimanche 25 septembre 2011

LE RACKET ALIMENTAIRE


Madame X et son époux revenaient tranquillement de l'église. Au carrefour de la vie, le feu vert leur souriant gentiemment, ils décidèrent de maintenir la cadence quand quelque chose d'inattendu se produisit.
Un feu orange, les aurait pousser à accéler le pas pour dégager, un feu rouge à s'arrêter, mais en ce moment précis, tous les feux s'étaient éteints comme par magie.
Intrigués, ils jetèrent rapidement un coup d'oeil aux autres voitures dans les voies perpendiculaires. Elles étaient à l'arrêt. Ils poursuivirent donc leur course. Soudain, une horde de corps habillés les interceptèrent  armes au poing. Madame X se lança dans une diatribe enfièvrée, arguant que son mari n'était pas en faute et que les feux s'étaient mystérieusement éteints.

"Vous feriez mieux de réparer vos feux!"

Mais tout ceci tomba dans des oreilles de sourds. Ils appelèrent le mari de côté pour discuter et finirent par toucher le noeud du problème.

"Donnez 2000 FCFA ou bien c'est une contravention !".

Le mari expliqua que sa femme et lui n'avaient plus rien. Les hommes en armes ne voulurent pas entendre raison et décidèrent de demander directement à Madame X si elle aussi était fauchée.

"Je n'ai rien. J'ai pris le reste de mon argent pour acheter des fruits. "
"Bon donnez les fruits là!" déclara leur interlocuteur à leur grande surprise.

Sous le regard impuissant et perplexe de Madame X, son gros Ananas fut emporté. L'ananas que son enfant voulait déguster car il est bon de mettre l'accent sur le fait que Madame X est enceinte.

Alors quelle est cette nouvelle forme de racket? Quel nom peut-on lui attribuer? Le racket alimentaire? Parfois c'est comme si nos corps habillés sont sous l'effet d'un envoûtement qui les oblige à soutirer quelque chose aux honnêtes citoyens peu importe la nature de la chose et le régime politique en place. L'incident que je viens de vous conter a eu lieu cette semaine.

Sous le régime des refondateurs, des militaires ont puisé dans les provisions d'un proche parce qu'il disait ne plus avoir un sou vaillant en poche. Et les exemples similaires foisonnent.

Un autre a balancé à des policiers qu'il n'avait que 60 F CFA, histoire de les décourager. Grande à été sa surprise quand les policiers ont quand même pris l'argent! Je dis bien 60 F CFA!

Prions pour ce corps de métier afin qu'il soit délivré de cet esprit de racket qui commence drôlement à s'apparenter à la mendicité.

Et vous chers lecteurs, avez-vous déjà été victimes de tels agissements? Comment peut-on expliquer ce genre d'attitude?

UNE EGLISE AMBULANTE

Vendeur ambulant? Je connaissais, mais une église? Il fallait vraiment le faire! Regardez un peu les mégaphones au dessus! lol! C'est sûre que on l'entendra passer celui là!


Pasteur ambulant!
Photo credit: Naijahood!

vendredi 23 septembre 2011

ELLE BRÛLE SA RIVALE

Un homme vaut-il vraiment la peine d'en arriver à de telles extrémités?  Et d'ailleurs je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les femmes trompées ou qui s'estiment trompée s'en prennent d'abord aux maîtresses et non aux messieurs. L'image est assez choquante. La fille de gauche a renversée de l'huile chaude sur la fille de droite qu'elle accuse de vouloir lui voler devinez un peu quoi? Son "petit-ami", même pas son "époux"! Pffff: ça se passe au Nigéria. 











Pour voir la photo! Âmes sensibles...

dimanche 18 septembre 2011

MISS CÔTE D'IVOIRE 2011


Que serait devenu le monde sans le rêve de Martin Luther King? Moi aussi j'ai fait le mien, après avoir regardé la cérémonie de remise de prix des lots faramineux du concours Miss Côte d’Ivoire 2011. J’étais dans la peau de KOUADIO BETTY et voilà le discours  déclamé devant le parterre d’invités.


Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Honorables invités, Bonsoir !

Je sais qu’il n’est pas usuel pour une miss de s’exprimer après son sacre. Je suis censée m’étonner, rire, faire preuve d’hyper émotivité sous les hurlements du public acquis à ma cause. Je suis supposée pleurer comme une madeleine sous les yeux des caméras friandes de tels déballages de sensibilité. Mais aujourd’hui c’est l’œil sec et le sourire absent que j’arrache la parole.

Notre pays a amorcé depuis peu une nouvelle phase de son développement. Souffrez que je laisse la politique aux politiciens et que je dise seulement que d’énormes espoirs sont placés en ce nouveau gouvernement. Nous espérons qu’il a su analyser et trouver des palliatifs aux tares de l’ancien.
Aujourd’hui plus que jamais, notre nation a besoin de valeurs intellectuelles sûres pour, certes défendre son honneur à travers le monde, mais encore et surtout, accélérer son émergence. Comment dénicher ces valeurs, ces génies, si on ne leur offre pas de cadres de réflexion, de tribunes pour s’exprimer et prouver les compétences dont ils débordent.


jeudi 15 septembre 2011

ATIKPA WEBZINE... BIENTÔT EN LIGNE


Ses talons  martelaient le sol en cadence. La poussière commençait à irriter les gorge et les narines. Les batteurs, les muscles saillants, frappaient frénétiquement la peau tendue de leur  tambour rutilant. L'odeur discrète de l'huile de palme, qui avait servi à les lustrer,  flottait encore dans l'air et se mêlait à la sueur qui sourdait abondamment de leurs pores dilatés. Le scintillement des petits miroirs brisés qui ornaient sa chevelures aveuglaient par intermittence l'un ou l'autre côté de l'assemblée. Ses mains décrivaient des tourniquets dans le ciel, ébauchant des arabesques invisibles que seuls les initiés pouvaient décrypter. Soudain, ses jambes galbées se désolidarisèrent du sol. Le souffle de l'assistance se suspendit entre ciel et terre en même temps que la jeune danseuse. Une chouette hulula au loin. Quand enfin, elle se retrouva à nouveau prisonnière de la gravité, elle rejoignit l'ocre terre, avec la légèreté de la feuille assoiffée par la saison sèche. L'assemblée resta suspendue à ses lèvres pleines, ornées d'un large tour de khôl, le même qui fardait ses yeux luisants comme deux petites billes neuves:

"Je sens sa présence parmi nous. Il arrive. Bientôt! Atikpa Webzine!  "



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lundi 12 septembre 2011

LES PETITES HISTOIRES DE YEHNI N°10

LE TEMPS DE DIEU 



Je me comme Kra Foua Pacôme. J’ai eu un parcours scolaire brillant. Premier de classe du primaire au secondaire, j’ai obtenu mon baccalauréat en série C avec la mention Bien. Après 4 ans d’étude de  management dans une grande école de la place, je me suis envolé pour la France où j’ai passé une année entière à étudier le marketing. Mon diplôme de Master en poche, je suis revenu à Abidjan, la tête plein de rêves. 

Je me suis vite retrouvé confronté à la triste réalité. Aucun travail ! Partout, le chômage sévissait en despote. J’étais cerné. Les portes du travail m’étaient hermétiquement fermées. Si je n’étais pas jugé trop qualifié pour le poste, c’était l’expérience professionnelle qu’on disait me faire défaut. On se demande bien comment acquérir une expérience professionnelle si aucune entreprise ne veut vous donner une chance ? Chaque jour, j’écumais les rues du Plateau, le quartier administratif, usant mes semelles. Je perdis le beau teint basané avec lequel j’étais revenu d’Europe.

dimanche 11 septembre 2011

FIN DU SUMMER E-SCHOOL: DE GRANDS PROJETS DEBUTENT

Le Summer E-School a clos ses portes hier. Riche en émotions, en rencontres et surtout en enseignements, cet évènement restera gravé dans les mémoires des uns et des autres et pour plus d'une raison. Hormis celles susmentionnées, il y a bien entendu le fait que le Summer E-school  a été l'occasion idoine pour lancer et présenter plusieurs projets. La E-School Community, un cadre d'échange et d'apprentissage pour promouvoir les langues vivantes grâce à des logiciels spécialisés et l'E-school, une école de formation aux métiers du web et tout cela piloté par l'agence E-voir du très dynamique Israël Yoroba.

Le meilleur Blogueur 2011 de Côte d'Ivoire, Polman a aussi présenté son projet CARIC-ACTU. Un journal en ligne qui présente " l'actualité dessinée en Côte d'Ivoire et dans le monde". L'équipe de CARIC-ACTU est constituée de dessinateurs, journalistes et webmaster plus talentueux les uns que les autres et c'est sans prétention aucune que j'avoue me retrouver au sein de cette dite équipe.
Chaque semaine, je croquerai moi aussi l'actualité à ma manière à travers LA NOTE DE YEHNI DJIDJI. Vous pouvez d'ailleurs lire la première parution ici! Laissez-nous un petit commentaire.


Le E-Summer-E School a encore été l'occasion pour l'avenue 225, de remettre les lots des gagnants du concours Ivoire Blog Awards. J'ai reçu un charmant NETBOOK HP, tout de rose habillé (va savoir pourquoi, lol), offert gracieusement par PDASTORE; avec la promesse d'une clé MTN doté d'une connexion d'un mois gratuite, ce qui n'était pas prévu au départ. Bientôt vous me verrez signer sur mon profil facebook: "message envoyé depuis mon nouveau netbook". Lol!


Les autres lots  (Entre autres les formations Eléphorm offertes par KparK) seront remis en aparté, mais je vous tiendrai informé. Lol! Le Directeur de AllDENY  a aussi fait un geste imprévu à mon égard en m'offrant un hébergement et un nom de domaine Yehnidjidji.com et l'accompagnement pour la migration du blog. Hum! Beaucoup de bonnes choses en perspectives avec cette nouvelle  possibilité et je l'en remercie. Merci infiniment à tout ceux qui ont de près ou de loin contribué à apporter un peu de bonheur à ma vie ce jour-là.

Yehni recevant son prix (source avenue 225)
Je ne vais pas être plus longue. Je suis en pleine préparation du lancement d'un autre Webzine.
Prochaine étape le Barcamp organisé par AKENDENWA. Ce sera à Hollywood Boulevard, les 7 et 8 Octobre 2011. La Côte d'Ivoire est en marche? La web-community aussi!

To God be the Glory!

samedi 10 septembre 2011

POURQUOI LES FRCI SONT DEVENUS FANCI ?

Source: Cameroonvoice.com
Il y a une puissance dans le nom, disait un pasteur. Mal choisi, il peut constituer un frein à la bénédiction. Les exemples foisonnent dans la bible et le premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, ancien porte-parole de la rébellion semble partager ce point de vue.

 Sinon comment expliquer les multiples changements de noms qu’a connu cette dite rébellion ? Nous sommes passés de « Assaillants-rebelles » à MPIGO (Mouvement populaire Ivoirien du Grand-Ouest), MPCI (Mouvement patriotique de Côte d’ivoire) et MJP (Mouvement pour la justice et la paix). Puis, on a eu les FN (Forces Nouvelles) avec leur armée les FAFN ( Forces armées des Forces Nouvelles). Les FRCI  (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire) qui ont vu le jour à la faveur de la crise post-électorale se sont aujourd’hui mués en FANCI (Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire).

On commence à y perdre notre latin mais ce n’est pas le cas de tous. Notre président et son premier ministre, dont soit dit en passant le prénom Kigbafori signifie « L’invincible », s’y retrouvent.

 Cette recherche frénétique du nom le plus à même de déverser la bénédiction sur cette armée hybride, souffrant encore des désordres de la mutation, est louable. C’est le souhait de tous que la vie se normalise et que nous puissions jouir des fruits de cette Côte d’ivoire nouvelle qui se met résolument au travail. On veut avoir la latitude par exemple de circuler sur le fameux troisième pont, sans se faire racketter ou contrôler par quelqu’un qui confond ordonnance et extrait de naissance.

Toutefois on peut se demander, si cette loterie nominale, n’est pas le moyen d’assouvir des desseins plus obscurs, à savoir brouiller les pistes historiques, semer le trouble dans l’esprit des générations avenir, afin que dans plusieurs années, on finisse par ne plus savoir, qui était qui. Qui était « Zinzin » et qui était « sain d’esprit », qui était rebelle et qui ne l’est devenu que plus tard, qui a attaqué en premier, qui a répliqué, qui avait raison et qui on a aidé à avoir raison… 

Moi-même, vivant à l’époque des faits, je suis confuse…comme beaucoup d’autres malheureusement !

vendredi 9 septembre 2011

L'HÔPITAL PSYCHIATRIQUE DE BINGERVILLE EST DELABRE


 Il y a vraiment de quoi devenir fou à l'hôpital psychiatrique de Bingerville (si on ne l'était pas déjà en entrant). L'état de délabrement avancé du centre est révoltant. Pas de rénovation depuis 1962, a clamé le responsable de l'établissement sur les antennes de la RTI1. C'était à l'émission Matin Bonheur d'hier. Quelle honte pour les gouvernements passés, et présents si eux aussi ne font rien.
Aujourd'hui dans chaque quartier ou presque, des personnes atteintes de troubles mentaux errent. La rue, cette belle dame à la main toujours tendue, est bien plus accueillante que le centre qui est censé leur donner un peu de dignité et un espoir de recouvrer leurs esprits. Un appel a été lancé au nouveau gouvernement et le je réitère. "La côte d'Ivoire  sera bientôt un grand chantier" ai-je lu sur un journal. J'espère que ce grand chantier inclura l'hôpital psychiatrique de Bingerville. Les malades, souvent abandonnés par leur famille, ont aussi besoin de vêtements, de vivres. Faisons parler nos cœurs, si prolixes et passionnés quand il s'agit de politique, pour une bonne cause.
Il faudrait aussi qu'une campagne de sensibilisation et d'information sur l'hôpital soit faite. Beaucoup pensent que l'hôpital psychiatrique est destiné uniquement aux fous. Ne dit-on pas d'ailleurs pour plaisanter "Tous les fous ne sont pas à Bingerville" quand on voit quelqu'un se comporter de manière étrange hors de cette ville?
Il est bon de savoir que là bas, sont aussi traité les dépressions et les cas psychologiques moins graves.

jeudi 8 septembre 2011

SUMMER E-SCHOOL 2011 : JOUR 1



Le coup d’envoi du Summer E-School 2011 a été donné ce Mercredi 07 Septembre à L’Université de l’Atlantique.
Première initiative de ce genre, le Summer E-School a suscité un engouement notable qui montre bien la soif que les jeunes gens ont d’en savoir plus sur les TIC. Le thème de cette première édition, qui nous l’espérons sera suivie par plusieurs autres, est : Dans le monde de l’open source.
Après plusieurs allocutions, le ton a été donné avec la conférence de Monsieur Cyriac Gogbou sur : « Le web 2.0 au service de la solidarité ».
Une fois la petite pause en midi et deux achevée, les participants se sont réunis en atelier pour échanger et faire plus amples connaissance autour de trois thèmes : Contribuer sur Wikipédia (animé par Samuel Guébo), Créer une Web radio ou une Web TV ( animé par Israël Yoroba) Initiation au blog (animé par Yehni Djidji).
L’expérience était belle et conviviale et je n’ai pas regretté d’avoir donné mon accord à l’organisateur de l’évènement pour intervenir en tant que Speaker. Les échanges ont été très instructifs pour moi et ,donc je suppose, pour les autres. Vous verrez d’ailleurs certains changement dans ma manière de tenir ce blog et pourquoi pas, allez soyons fous, Yehni Djidji arriver enfin sur Twitter ! Lol !
L’ambiance était bonne. La magie de facebook aidant, le contact a été tellement facile; je me suis  retrouvée en train d’échanger avec des personnes que je n’avais jamais vu, comme si nous étions des amis de longue date.
Quelques contacts échangés, énormément de photos prises et  plusieurs fous rire plus tard, nous nous sommes séparés avec un pincement au cœur, nous donnant rendez-vous pour le JOUR 2.
Merci à Cyriac Gogbou, Sylvanus Diogo, Arthur, Nabil, Zoungrana, Jacques Kouamé Apkegni, Diomandé, Christian  De Noël, Marc Anthoine, Moïse, Hadassa, Nadège et tous ceux qui par leur intervention ont contribué à faire de l’atelier sur l’initiation au blog une réussite.
Vous pouvez consulter le blog de Zoungrana, un des participants à  l'atelier à cette adresse http://goodmanalidou.unblog.fr/
 J’espère que les autres entreront dans la danse bientôt ! N’oubliez pas vos exercices de maison.

lundi 5 septembre 2011

ENTRELLES PREMIERE EDITION

Bien que la femme ivoirienne se soit au fil des années mieux affirmée dans la société, il reste encore des défis à relever, des habitudes à changer et des expériences à vivre. C’est pourquoi , une nouvelle génération de femmes qui s’engagent à hisser plus haut et plus loin leur pays mais aussi leur épanouissement dans leur métier et dans leur cellule familiale doit émerger.

L’Agence AGAIN a donc souhaité organiser un moment de partage, pour que « entre femmes » des expériences soient partagées , des confidences soient faites, des motivations soient communiquées , des résolutions soient prises , juste par le simple fait de se retrouver « entre elles ».

ENTRELLES est une plateforme africaine d’échange et de partages d’expériences entre femmes de divers horizons et de différents secteurs activités pour créer un réseau de femmes actives africaines de tous corps de métiers.
Au cœur de ses rencontres seront programmés des moments de partages autour des trois principaux thèmes à savoir:
• L’épanouissement de la femme à travers sa carrière professionnelle (secteur privé, public)
• Les réalités de la femme entrepreneur en Côte d’Ivoire Aujourd'hui (entrepreneuriat, secteur
informel, …)
• Femme Active aussi épanouie en Couple

Conférences, Ateliers Cocktails, Distribution de carnets d'adresse Entrelles, Buffet, Espace Shopping sont autant d'attraction qui nous tiendront en haleine pendant ces deux journées.



L'évènement aura lieu les 07 et 08 Octobre à la CAISTAB du plateau et est gratuit . Il faut juste demander un carton d'invitation. Pour se faire et obtenir le programme détaillé des journées, vous pouvez contacter les personnes suivantes:

Chargé de la presse et des relations extérieures:
Diane Topieu – Seka
Tél : 01 13 11 90
Mail : dianeseka@hotmail.com


Initiatrice du projet – Coordinatrice générale
Hien Kouame Christelle
Tél : 08 08 47 69 / 01 46 67 34 / 07 01 21 99
Mail : christelle@again225.com



La page faceboook Entrelles

La carte d'invitation est obligatoire pour prendre part à l'évènement.


jeudi 1 septembre 2011

LES ADMIRABLES CONSEILLERS

J'étais en classe de troisième. Il faisait excessivement chaud et on avait une séance de travail au Lycée, pour préparer un exposé. J'ai enfilé un short  large (qui n'était pas d'ailleurs si court quand je regarde les ras-de-...que les filles portent aujourd'hui dans les rues. Je ne voyais franchement pas le problème, vue que j'avais même fait un bout de chemin avec mon père, qui ne m'avait pas demandé d'aller me changer.
Une fois à l'école,  je me  suis rendue compte qu'une de amie musulmane était dans un grand boubou, voilée jusqu'aux oreilles. Je n'ai pas pu me taire.

-Tu n'as pas chaud? Moi je suffoque à ta place.
Elle a sourit et m'a dit gentiment.
-Les gens pensent qu'on a chaud à l'intérieur mais la température est bonne. Je ne sais pas si c'est le tissu ou l'habitude mais je n'ai pas chaud en tout cas.
C'est alors qu'une autre amie de classe avec laquelle nous devions préparer l'exposé a fait irruption dans la discussion: 
-Donc tu vas dire que c'est à cause de la chaleur que tu t'es habillée comme ça?
-Oui! Où est le problème? Tu ne vois pas qu'il fait chaud?
-Vous les filles d'Abidjan quand vous voulez commencer à chercher garçon là, c'est sur la chaleur vous mettez! Tu ne vois pas que c'est trop court. C'est comme ça qu'une chrétienne doit s'habiller?

Chers lecteurs, vous devinez aisément l'état dans lequel j'étais, surtout que nous n'étions pas seules quand la moralisatrice a décidé de venir justifier son salaire. Je ne sais plus si l'exposé a mal fini ou pas, ni la note qu'on a eu, mais ce que je sais c'est  que quelques mois plus tard mon admirable conseillère a commencé à se faire rare en classe. Même quand elle venait, elle était bizarre, maladive, dans un gros pull-over. 
On a appris, à notre plus grand étonnement, qu'elle était enceinte. Je rappelle que nous étions en classe de troisième, donc notre âge variait autour de quatorze ans.

Je n'aurais pas dû, mais j'avoue que je me suis moquée d'elle dans mon cœur, parce que moi au moins je mettais mes jambes dehors, mais personne ne les touchait à plus forte raison parler de mettre au monde un enfant.
Elle était devenue l'exemple à ne pas suivre dont les éducatrices nous rabâchait les oreilles. Quand elle est revenue à l'école quelques jours après, je l'ai regardé en souriant. Elle n'a sans doute pas compris pourquoi.

Certaines personnes se prennent pour l'admirable conseiller. Elles usurpent le titre du Saint-Esprit et ont des critiques à faire à tout le monde, sur tout. Même si leur avis n'est pas requis, même si elles sont en opposition totale dans les faits avec la doctrine qu'elles défendent.
Avant de faire la moral à quelqu'un, il faut s'assurer soi-même d'avoir une bonne vie sinon, on s'expose au ridicule. L'adage "fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais", est caduc et l'apanage des personnes irresponsables. Vous savez ce qui est bien, vous le conseillez aux autres mais vous ne le faites pas alors que rien ne vous en empêche. Quelle est votre crédibilité?
Et puis même quand on veut faire des reproches, il y a la manière, le ton. Un bon reproche mal dit peut créer énormément de dégâts. Pourquoi ne pas appeler la personne en aparté afin de lui parler? En tant qu'être humains, imparfaits, nous ne sommes pas infaillibles! Ce qui arrive à l'autre, l'attitude que l'autre adopte, aurait pu être la nôtre, si nous avions connu le même parcours que lui, si nous étions nés dans la même famille, si nous avions fréquentés les mêmes milieux.
Quand j'étais plus jeune (11 à 13 ans), j'ai dit un jour à ma cousine que je n'aimais pas les gens qui fument. C'étaient des irresponsables qui jouaient avec leur vie et la vie des autres et que Dieu condamnait cette pratique. Il ne fallait pas qu'on compose avec ce genre de personnes. Elle m'a regardé perplexe avant de me dire que son père et sa mère fumaient. J'ai été bien embêtée.
Peut-être que si mes parents avaient aussi cette habitude, j'aurais eu un avis différent.? Peut-être même que je me serait moi aussi mise à fumer.
Le conseiller, n'est pas mieux que celui à qui il prodigue ses conseils. Il a seulement emprunté à un moment "m", une voie différente et ce n'est souvent pas par mérite mais par un concours de circonstances. Il n'est pas à l'abri d'une chute. Il doit pouvoir se le rappeler afin de ne pas être traité durement et esseulé, si jamais il tombe. Car de la mesure dont tu useras pour les autres, on usera aussi pour toi.

Stay blessed!

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